Jouets en plastique, pâte à modeler, tablettes, etc. Certains jouets peuvent contenir des substances indésirables et avoir un impact sur la santé des plus jeunes, dont l'organisme en développement est particulièrement fragile.
Les catalogues de jouets sont souvent à l’origine de polémiques : mitraillette en plastique pour les garçons, fer à repasser et aspirateur pour les petites filles... Mais c'est désormais la composition des jouets qui fait l'objet de vives critiques.
En effet, si les substances CRM (Cancérigène, Mutagène, toxique pour la Reproduction) sont exclues de leur conception, les perturbateurs endocriniens échappent encore à la réglementation. Pourtant les enfants sont particulièrement vulnérables : leur organisme en développement n’a pas la capacité à détoxifier et éliminer les polluants.
Les perturbateurs endocriniens (bisphénol A, phtalates…) peuvent "dérégler" le système hormonal même à très faible dose.
Cette liste n’est pas exhaustive mais permet de prendre conscience du risque invisible que peuvent représenter les jeux et jouets.
Les phtalates jugés les plus dangereux (DEHP, DBP, BBP) sont interdits dans tous les jouets et articles de puéricultures, 3 autres phtalates sont également interdits dans les jouets pour les moins de 3 ans et destinés à être mis à la bouche. Les jouets destinés aux plus de 3 ans n’apportent pas les mêmes garanties, et globalement trop de substances dangereuses sont encore autorisées.
Leur impact sur la santé est méconnu, mais on sait que l’environnement électromagnétique influence le fonctionnement électrique de l’organisme, ce qui peut chez certaines personnes dites électrohypersensibles entrainer des symptômes : mal de tête, nausée, vertige, picotement…
Le sujet fait débat et en l’absence de certitudes sur l’impact des ondes sur notre corps, il est fortement recommandé de protéger les plus jeunes en les éloignant des consoles, smartphones et ordinateurs connectés par WIFI, appareils et casques audio bluetooth, etc. Autant que possible évitez le « sans fil » !
Heureusement des alternatives plus saines sont proposées et certains labels peuvent garantir l’innocuité des produits. Retrouvez tous nos conseils pratiques dans Je veux agir.
Dernière mise à jour : 01 août 2018.